CHRISTIAN MWANDO LE NOUVEAU PRESIDENT DU PARTI
L’Union nationale des démocrates fédéralistes(Unadef) a tourné, depuis LE mardi 28 février 2017, une page de son histoire avec l’investiture de son nouveau président, Charles Mwando Nsimba Kabulo. Succédant ainsi au patriarche Charles Mwando Nsimba, décédé le 12 décembre 2016 à Bruxelles, Christian Mwando a reçu des mains de son prédécesseur, Jean Boniface Mulenga Walelu, président ad intérim de l’UNADEF, les insignes du parti. Il s’agit, entre autres, des statuts de l’UNADEF, le drapeau du parti, le chapeau de commandement, de la Loi portant organisation des partis politiques en RDC, etc.
En effet, c’est en marge de la session extraordinaire de la Convention nationale de l’UNADEF tenue à la salle de fêtes de la paroisse Ste Anne à Gombe que les électeurs (élus du parti, membres du Comité politique national et les délégués des structures spécialisées du parti) ont d’abord élu les membres du bureau de cette Convention, puis le nouveau président national de l’UNADEF.
Christian Mwando a reconnu devant les cadres du parti « la gravité de la responsabilité qui lui est confiée ». Ainsi, se fixe-t-il deux objectifs principaux : le renforcement de la cohésion au sein du parti et la préparation du parti à affronter les échéances électorales qui pointent à l’horizon. D’où son appel aux membres et cadres du parti à redéfinir les initiatives et positions à prendre, les stratégies à adopter et les actions à mener.
Dans son premier oral, Christian Mwando s’est voulu rassurant. "J'aurai l'honneur de pouvoir incarner après le Président Charles Mwando Nsimba, vos attentes de progrès et vos espoirs de justice et je veux embrasser le chemin qu'il a tracé. Je fais, ainsi, le pari de la continuité et du développement, et je m'engage à poursuivre avec le Parti selon ses convictions et ses fondamentaux", assure-t-il.
Réaffirmant l’ancrage de l’Unadef dans le Rassemblement, le nouveau président a indiqué qu’il partage toujours les idéaux prêchés par le G7 qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle. "J’appelle mes pairs du Rassemblement à l’unité et à la cohésion, gage de la victoire. Quand le jour de la victoire viendra, quand la volonté du peuple souverain triomphera, que le Rassemblement se souvienne du combat mené par l’Unadef…" a-t-il plaidé pour son parti.
Il identifie en cela deux défis majeurs à relever. Primo, celui de rester uni. Secundo, de fixer le cap vers les prochaines élections afin de s’assurer que l’UNAFEC soit un des partis politiques pesant sur l’échiquier électoral. Renouvelant l’attachement de l’Union Nationale des démocrates fédéralistes au Rassemblement et, aussi, au G7
Blog
Le chef d'une coalition d'opposition congolaise a été débarqué de l' avion de la compagnie aerienne CAA par les services de sécurité mercredi matin à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, alors qu'il s'apprêtait à se rendre dans son fief, a-t-on appris de sources concordantes.
Charles Mwando Nsimba, président du "G7", a été cueilli en début de matinée par des agents de l'Agence nationale des renseignements (ANR) alors qu'il était à bord d'un avion de ligne régulier en partance pour Kalemie, dans la province du Tanganyika (sud-est de la RDC), selon une source sécuritaire et un témoin à l'aéroport.
"Il y a eu un ordre", a indiqué la source sécuritaire, sans donner plus de raison sur ce débarquement.
Ex-ministre de la Défense et ancien vice-président de l'Assemblée nationale, M. Mwando Nsimba est reparti libre de l'aéroport, a indiqué un membre de sa famille.
M. Mwando Nsimba a tenu ensuite une conférence de presse dans laquelle il a dénoncé "un acte barbare" du pouvoir à son encontre.
Le "G7" est groupe de sept partis passés à l'opposition en septembre en accusant le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de chercher à tout faire pour se maintenir en poste au-delà de la fin de l'année.
Le mandat de M. Kabila, réélu en 2011 à l'issue d'un scrutin marqué par des fraudes massives, expire en décembre, et la Constitution interdit au chef de l’État de se représenter.
L'opposition, l'ONU et diverses organisations de défense des droits de l'Homme dénoncent depuis plusieurs mois la politique répressive des autorités congolaises.
Alors que la majorité affirme que l'organisation de scrutins viables est impossible avant deux à quatre ans, pour des raisons financières et techniques, M. Kabila a proposé un "dialogue national" en vue d'élections "crédibles".
Le "G7", comme la majeure partie de l'opposition, refuse pour l'heure ce dialogue vu par les détracteurs du président comme un "piège" destiné à permettre à M. Kabila de rester à la tête de l’État.
Mardi, près de 5.000 personnes ont manifesté à Bukavu (est) pour réclamer la tenue de la présidentielle en 2016, mais à Kinshasa et Lubumbashi, la police a empêché les rassemblements que prévoyait l'opposition à la mémoire des morts de la répression des émeutes contre le pouvoir survenues en janvier 2015 dans la capitale et d'autres villes du pays
Lubumbashi: l’Unadef dénonce l’interdiction de sa manifestation par la mairie
Posted: 18 Dec 2015 09:29 AM PST
L’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef), fédération du Katanga, dénonce l’interdiction, jeudi 17 décembre, par la mairie de Lubumbashi de la manifestation organisée par ses militants pour accueillir son président, le député Christian Mwando. Selon Aggée Matembo, coordonnateur interfédéral de ce parti politique, la décision du maire de Lubumbashi est une violation flagrante de la Constitution.
Aggée Matembo a déclaré à Radio Okapi :